/image%2F1488848%2F20250115%2Fob_b7b76e_gabarit-format-insta-abonnement-2nd-se.jpg)
Abonnement de soutien 1er semestre 2025 aux Éditions Crise & Critique
Pour, au choix, 1 à 4 des prochaines parutions entre Février-Juillet 2025
***
Les Éditions Crise & Critique constituent une maison indépendante et associative dédiée à la Théorie critique et à la Critique de la valeur-dissociation et vous proposent de vous abonner à tout ou partie de ses 4 prochaines parutions (frais de port compris). Vous recevrez ces ouvrages en avant-première de leur sortie en librairie.
Pour l’étranger (tous continents), jusqu'en juin 2025, les tarifs sont identiques (les frais de port sont encore compris).
Ce soutien est indispensable afin de pérenniser notre activité éditoriale. N’hésitez pas à faire suivre notre appel à vos ami.es, camarades, organisations et contacts qui pourraient être intéressés. S’abonner, c’est nous soutenir !
75 euros € pour les 4 ouvrages (frais de port compris). Vous pouvez passer commander directement en paiement en ligne sur notre site
Si vous ne souhaitez vous abonner à quelques-uns de ces livres, il faut remplir et nous envoyer le coupon que l'on trouve dans ce PDF.
Pour les abonné.e.s à la revue Jaggernaut, l’abonnement est séparé de celui-ci, les Jaggernaut n° 7 et 8 paraîtront à la fin du printemps et à la fin de l’été 2025
Avis à nos abonné.e.s des parutions du second semestre 2024, l'ouvrage Le Regard de la méduse de Benoît Bohy-Bunel est reporté à l'été 2025. On ne vous oublie pas. Merci de votre confiance.
L’abonnement peut comprendre au choix 1 à 4 de ces ouvrages
- Parution 7 février 2025 :
Ernst Schmitter
L’Economie comme catastrophe
Une introduction à la critique de la valeur-dissociation
- Parution 16 mai 2025 :
Matthew Bolton, Daniel Feldmann, Clément Homs et Robert Kurz
Idéologies assassines
Antisionisme et radicalisme israélien dans le chaos global de la crise
- Parution 13 juin 2025 :
Moishe Postone, Robert Kurz, Detlev Claussen, Samuel Salzborn, Lars Rensmann, Karin Stögner, Marcos Barreira, Daniel Feldmann, Ernst Lohoff, Jordi Maiso, José Antonio Zamora :
Le Péril antisémite
Antisémitisme structurel dans la modernité capitaliste : une anthologie
- Parution 27 juin 2025 :
Roswitha Scholz
Homo Sacer et les « Tsiganes ». L’antitsiganisme – Réflexions sur une variante essentielle et donc « oubliée » du racisme moderne
Pour les personnes qui souhaitent régler par chèque, il faut souscrire à l’abonnement ou à une partie de celui-ci, à partir coupon que l'on retrouve dans le PDF ci-dessous. Vous pouvez joindre votre règlement par chèque à l’ordre de l’association Crise et Critique ou par versement bancaire (voir indications ci-dessous), en nous indiquant par voie postale ou par courriel :
– votre nom,
– Prénom
– et adresse de livraison,
afin que nous puissions vous envoyer les ouvrages au fur et à mesure de leur parution (les frais de port sont compris dans l’abonnement).
Éditions Crise & Critique
BP no 90054
81027 Albi cedex 9
contact@editions-crise-et-critique.fr
Par versement bancaire :
Association Crise & Critique
IBAN : FR76 1940 6370 3767 1637 3389 478
BIC : AGRIFRPP894
L’Économie comme catastrophe
Une introduction à la critique de la valeur-dissociation
Ernst Schmitter
Traduit de l’allemand par Sandrine Aumercier
Parution le 7 février 2025
Il n´est pas rare que les luttes sociales ressemblent à ceci : on s´engage à fond, on donne le meilleur de soi, on s´organise avec d´autres – et on n´obtient presque rien ! Comme une guêpe qui s´épuise à bourdonner contre une fenêtre fermée. Manifestement, l´obstacle n´est pas visible. Exactement comme la vitre pour la guêpe. Mais quel obstacle ? La critique de la valeur-dissociation dispose d´une réponse à cette question : le système social qui porte le nom de capitalisme fonctionne sur des bases qui ne sont pas davantage visibles pour nous que la vitre de la fenêtre ne l´est pour l´insecte. Une lutte qui ne connaît pas ces bases – qui, dans sa précipitation, ne peut ou ne veut pas les connaître – ne peut qu´échouer pour cette raison. Elle contribue souvent involontairement à la perpétuation du système qu´elle prétend combattre.
Les bases invisibles et la dynamique de ce système qui fonce à toute vitesse vers le fascisme, le totalitarisme et vers sa propre destruction, sont l´objet de la critique de la valeur-dissociation depuis près de quatre décennies. Elle est considérée comme compliquée et se trouve le plus souvent évitée ou passée sous silence par les forces aussi bien de gauche que de droite. Malgré toute son importance, elle est pratiquement inconnue au-delà d´un cercle restreint.
Il est donc grand temps de proposer une introduction facile à comprendre aux idées de la critique de la valeur-dissociation, telle qu'elle est présentée ici pour la première fois. L´ouvrage contient en outre des indications en vue de l´organisation d´une résistance qui a pris connaissance de la réalité occultée du système et peut agir en conséquence.
Ernst Schmitter, né en 1943, a enseigné le français dans un lycée jusqu´à son départ en retraite en 2003. Depuis, il a été militant écologiste, journaliste et impliqué dans le mouvement de la décroissance. Il vit à Interlaken, en Suisse. Son intérêt de longue date pour la critique de la valeur et pour la valeur-dissociation a conduit à cette publication.
/image%2F1488848%2F20250115%2Fob_402910_couv-ideologies-assassines-hd.jpg)
Idéologies assassines
Antisionisme et radicalisme israélien dans le chaos global de la crise
Matthew Bolton, Daniel Feldmann, Clément Homs et Robert Kurz
Parution le 16 mai 2025
Depuis les massacres du 7 octobre, perpétrés par la branche islamiste du mouvement palestinien, et l’effroyable punition collective infligée aux Gazaouis par le gouvernement israélien, nous assistons à une intensification dramatique d’un problème récurrent dans la question nationale Israël-Palestine : la saturation idéologique qui transforme ce conflit en un déversoir de projections émotionnelles de tous bords. Ces projections, aussi fantasmatiques que meurtrières, alimentées par les deux camps et leurs soutiens inconditionnels respectifs, ne se contentent plus de déborder les enjeux intrinsèques au conflit : elles entretiennent l’impasse nationale avec un zèle destructeur et attisent les idéologies de crise qui accompagnent le capitalisme à l’échelle mondiale, devenant l’un de leurs carburants privilégiés.
Ce livre explore la complexité d’un conflit à double fond, simultanément local et mondial, enraciné dans une histoire longue tout en s’inscrivant dans une actualité brûlante. Il met en lumière les logiques historiques et géopolitiques qui alimentent les idéologies nationalistes respectives : les évolutions du sionisme, le durcissement raciste et islamophobe, couplé à un anti-palestinisme dans certaines franges de la société israélienne, et un antisionisme constitutif du nationalisme arabe/palestinien et de l’islamisme. Cet antisionisme, véritable amalgame idéologique toxique, mêle fausses identifications, équations perverses et éléments traditionnels-religieux (comme l’idée qu’une terre arabe doit rester arabe et que les Juifs doivent être relégués au statut de dhimmis) à des influences antisémites importées d’Europe dès les années 1920. L’ouvrage souligne également la montée en puissance, dans les deux camps, de l’utilisation des communautés religieuses comme instruments de politique identitaire – des outils destinés à asservir l’individu à une volonté divine omnipotente – qu’il s’agisse du judaïsme néo-orthodoxe, de l’extrême droite israélienne ou des courants islamistes palestiniens.
Par ailleurs, le livre examine la réception internationale du conflit, notamment au sein des gauches, marquée par des logiques spécifiques. Dès ses origines, ce conflit s’est transformé en un champ de bataille par procuration, traversé par des instrumentalisations impérialistes et anti-impérialistes multiples et des fausses consciences de toutes sortes. Ce conflit, chargé de significations psychologiques et historiques, cristallise également frustrations et tensions bien au-delà de son cadre initial. Israël est devenu une surface de projection idéale pour l’antisémitisme structurel : la misère de Gaza y sert de défouloir et de catalyseur pour un ressentiment petit-bourgeois, nourri au XXIe siècle par la décomposition sociale globale dans un capitalisme en crise. Partout dans le monde – jusque dans les endroits les plus éloignés du Moyen-Orient ‒ un inconscient collectif antisémite persiste, identifiant Israël au capital mondial. Dans cette vision démente, l’existence d’Israël est perçue comme un scandale absolu : une menace criminelle pour la paix mondiale, voire pour l’humanité entière, et un foyer d’intrigues et de complots.
À travers une exploration à différentes échelles et époques historiques des processus de production d’idéologies, les essais rassemblés dans ce recueil cherchent ainsi à inscrire le conflit Israël/Palestine dans un contexte plus large, souvent éludé : celui de l’accélération de la crise globale et de l’effondrement systémique, liés aux limites économiques et politiques de la société de la marchandise, de la valeur et du capital.
/image%2F1488848%2F20250115%2Fob_b022b8_couv-peril-antisemite-bd.jpg)
Le Péril antisémite
Antisémitisme structurel dans la modernité capitaliste
Marcos Barreira, Mattew Bolton, Detlev Claussen, Daniel Feldmann, Ernst Lohoff, Jordi Maiso, Moishe Postone, Robert Kurz, Samuel Salzborn, Karin Stögner, Lars Rensmann, José A. Zamora
Parution le 13 juin 2025
Traduit de l’allemand, de l’anglais, de l’espagnol et du portugais
Comment expliquer qu’à peine trois quarts de siècle après la Shoah, la menace antisémite resurgisse avec une intensité renouvelée, à la fois simplifiée dans son expression et plus pernicieuse que jamais, notamment en raison de la rapidité de sa propagation ? L’antisémitisme demeure profondément enraciné dans les sociétés modernes, une réalité qui se manifeste non seulement en Europe et en Amérique, mais également dans le monde arabe et dans certains pays d’Asie, où les taux d’antisémitisme figurent parmi les plus élevés au monde. Cette résurgence s’accompagne d’une polarisation des discours. À gauche, une certaine frange minimise l’antisémitisme, le réduisant à un « non-sujet », tandis qu’à droite, on promeut la thèse du « nouvel antisémitisme », attribué exclusivement aux populations musulmanes et à la gauche elle-même. Ces deux positions traduisent une même incapacité à reconnaître l’antisémitisme comme un phénomène structurel des sociétés capitalistes modernes exigeant une compréhension radicalement renouvelée.
Les auteurs et autrices réunis dans cette première anthologie en langue française consacrée à la Théorie critique de l’antisémitisme examinent la dimension structurelle de l’antisémitisme moderne, en invitant à éclairer cette forme de haine à travers les logiques de socialisation propres à la société capitaliste. En révélant le lien constitutif, longtemps oblitéré, entre l’antisémitisme moderne et le fétichisme de la marchandise, cet ouvrage expose avec une clarté saisissante comment ce dernier se transpose en formes de fausse conscience, scindant certains aspects du système capitaliste pour personnifier les formes abstraites de la domination capitaliste. Ces personnifications deviennent alors l’objet d’une critique inévitablement insuffisante et pernicieuse du capitalisme, servant de socle à des formes de rébellion conformiste et, dans le contexte spécifique de la modernisation allemande, à une politique d’anéantissement de masse.
Ce recueil rassemble des essais fondateurs dans le domaine des études sur l’antisémitisme et adopte une approche résolument pluridisciplinaire. Composé de deux parties intitulées « Antisémitisme et capitalisme » et « Shoah et Théorie critique », il conjugue l’analyse des idéologies, la critique marxienne de l’économie politique, la psychanalyse, ainsi que les sciences sociales et historiques, pour explorer les imbrications complexes de l’antisémitisme avec le sexisme, le racisme, le complotisme et l’antisionisme. L’ouvrage invite à interroger la genèse des configurations historiques de l’antisémitisme, tant avant qu’après la Shoah, jusqu’à ses manifestations postmodernes. Il examine en détail la portée historique de l’extermination des Juifs
Les Auteurs
Moishe Postone (1942-2018) était professeur au département d’Histoire et d’Études juives de l’université de Chicago. Spécialiste reconnu de la pensée de Marx et de l’antisémitisme moderne ; Jordi Maiso est maître de conférences au département de philosophie et de société de l’université Complutense de Madrid ; José A. Zamora est chercheur en philosophie à l’Institut de philosophie du CSIC à Madrid ; Lars Rensmann est professeur de sciences politiques et d’étude des politiques publiques à l’université de Passau, en Allemagne ; Samuel Salzborn est un chercheur allemand spécialiste dans les études sur l’antisémitisme ; Ernst Lohoff est co-fondateur en 1986 de la revue Krisis-Beiträge zur Kritik der Warengesellschaft liée au courant de la « critique de la valeur » ; Detlev Claussen est professeur de sociologie à l’Université de Hanovre, il a fondé en 1999 avec Oskar Negt et Michael Werz une collection intitulée Hannoversche Schriften, consacrée à l’actualité de la Théorie critique ; Robert Kurz (1943-2012) était un auteur et théoricien allemand, qui a participé à partir des années 1980 à la réinterprétation de l’œuvre de Marx à l’intérieur du courant dit de la « critique de la valeur-dissociation » (Wertkritik) ; Karin Stögner est professeur de sociologie à l’université de Passau, en Allemagne. Elle coordonne actuellement le réseau de recherche sur le racisme et l’antisémitisme de l’Association européenne de sociologie ; Daniel Feldmann est un auteur et théoricien lié au courant de la « critique de la valeur-dissociation », il est également économiste et professeur à l’université fédérale de São Paulo (Unifesp) ; Marcos Barreira est un auteur et théoricien lié au courant de la « critique de la valeur-dissociation », il est chercheur et membre du conseil d’administration de l’Agência de Notícias das Favelas (ANF). Il est spécialiste dans les domaines de la théorie sociale, de la psychologie sociale et de la géographie, en particulier la géographie économique et la théorie sociale.
/image%2F1488848%2F20250115%2Fob_b8d9ea_couv-homo-sacer-roswitha-scholz-hd.jpg)
Homo Sacer et les « Tziganes »
L’antitsiganisme – Réflexions sur une variante essentielle et donc « oubliée » du racisme moderne
Roswitha Scholz
Parution le 25 juin 2025
Traduit de l’allemand par Cécile Fasel et Benjamin Martin
Ce livre dévoile sans concession la véritable nature de l’antitziganisme : une variante spécifique et sournoisement ancrée du racisme dans le capitalisme. Les « Tziganes » sont souvent perçus comme des menteurs, des tricheurs et des voleurs. Leur existence est considérée comme étant en dehors de la loi. C’est précisément pour cette raison qu’ils ont été criminalisés et fichés comme aucune autre population. En opposition à l’individu discipliné propre à la culture dominante sous le capitalisme, les Tsiganes sont
Alors que la première partie se penche sur la dimension historique de l’antitsiganisme, la seconde partie se concentre sur le lien entre l’antitsiganisme et la socialisation moderne, que Roswitha Scholz établit à travers les théories de Giorgio Agamben et de Robert Kurz.
L’autrice
Roswitha Scholz Ex-membre de la revue allemande Krisis, Scholz participe depuis 2004 avec Robert Kurz, Claus Peter Ortlieb, Herbert Böttcher et d’autres à la revue Exit !. Ses réflexions portent sur la domination patriarcale et s’inscrivent dans le courant de pensée de la Critique de la valeur-dissociation dont elle est une des principales théoriciennes. Elle est notamment l’autrice de : Forme sociale et totalité concrète (Crise & Critique, 2024), Le Sexe du capitalisme (Crise & Critique, 2019), Simone de Beauvoir aujourd’hui (Le Bord de l’eau, 2014).
Abonnement possible en ligne à partir de ce lien : Site Editions Crise & Critique