Les camarades de Grand Angle Libertaire organisent un débat le mardi 15 octobre à Paris :
La responsabilité propre de l’Union Européenne dans le marasme actuel est interrogée. La crise de la dette tend à être interprétée comme un pur artefact financier, tandis que d’autres lectures proposent d’y voir (aussi) un signe d’essoufflement de l’économie réelle. La gauche critique se montre disserte en préconisations. Des latitudes présumées sont identifiées et le carcan néolibéral, dénoncée.
Quels espoirs peuvent réellement nourrir les économies fragilisées à partir de la restitution de leurs souverainetés monétaires ? Et l’État-nation, est-il vraiment l’échelle de la démocratie ? Ce que la présente situation européenne doit aux politiques fédérales (celles de la banque centrale, de la commission, etc.) ou aux mécanismes délétères du capitalisme mondialisé restent à discerner. Ce problème a une importance majeure pour qui entend intervenir sciemment dans les affaires de la cité.
Anselm Jappe et Cédric Durand opposeront leurs vues sur ces sujets divers et une discussion collective suivra.
Au LIEU-DIT
6, rue Sorbier 75020 Paris
01 40 33 26 29 – contact@lelieudit.com
Pistes de réflexion autour de la critique de la valeur :
- Pour une théorie de l'Etat et du politique dans la modernité capitaliste : Quatre thèses (Clément Homs)
- Pour en finir avec le concept de peuple (Paul Braun)
- Critique de la nation, de l'Etat, du droit, de la politique et de la démocratie (Robert Kurz)
- La politique n'est pas la solution (Anselm Jappe)
- De l'homme considéré comme un être pour le vote (Gérard Briche)
- Etatisme contre libéralisme ? C'est toujours le capitalisme (Tom Thomas)
- Tous contre la finance ? (Anselm Jappe)
- Essai d'une (auto)critique de la gauche politique, économique et alternative (Johannes Vogele)
Bibliographie :