Séance du Séminaire Copernic
Le mardi 17 mai de 19h30 à 21h30.
8 rue de la Banque, Salle des expositions, 1er étage, Mairie du IIè, Paris.
Avec Anselm Jappe, auteur de Crédit à mort, Lignes, 2011.
Il a également publié Guy Debord, 1995 puis Denoël 2001,
Les aventures de la marchandise, Denoël 2003
et L’avant-garde inacceptable, Lignes-Léo Scheer, 2004.
Né en Allemagne, Anselm Jappe a fait des études de philosophie à Rome et à Paris. Il enseigne actuellement dans une école d'art en Italie (Frosinone).
Il a participé à l'élaboration de la "critique de la valeur", notamment à travers sa collaboration aux revues allemandes Krisis et Exit!
« Critique du néo-libéralisme ou critique de la société marchande ? »
Les crises financières à répétition sont-elles dues aux seules politiques néo-libérales qui favorisent le capital financier aux dépend du travail salarié ou indiquent-elles la limite historique de la société capitaliste elle-même, basée sur la valeur, le travail abstrait, l’argent, la marchandise et le fétichisme de la marchandise ?
Depuis vingt ans, la « critique de la valeur » propose une relecture de l’œuvre de Marx en ce sens et en dérive des analyses du monde actuel. C’est ainsi que les contestations que le capitalisme ne manquera de provoquer pourront s’attaquer au noyau de cette formation sociale -le travail abstrait producteur de marchandise- au lieu de se cantonner à une critique morale de ses symptômes, comme la spéculation.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Les séances des séminaires Copernic sont filmées et mises en ligne sur notre site.
Rendez-vous sur : http://www.fondation-copernic.org/,
Rubrique "Copernic en image", onglet "Vidéos - Séminaire Copernic.
Soit:
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?rubrique41
D'autres textes sur ce site sur les limites de nos actuels observateurs inquiets du grand méchant capital financier qui pervertit la sage et saine " économe réelle " (du moraliste Paul Jorion au drôlatique Frédéric Lordon en passant par Stéphane Hessel), c'est-à-dire finalement les limites de la critique antilibérale qui ne met jamais en cause la société capitaliste-marchande dans son noyau social/forme de socialisation fondamental :
- Tous contre la finance ? (Anselm Jappe)
- Crédit à mort (Anselm Jappe).
- C'est la faute à qui ? (Anselm Jappe)
- Essai d'une (auto)critique de la gauche économique, politique et alternative (par Johannes Vogele)
- Crash Course. Pourquoi l'effondrement de la bulle financière n'est pas la faute de " banquiers cupides " et pourquoi il ne peut y avoir un retour à un capitalisme social d'assistance (par le groupe Krisis, 2008).
- Le vilain spéculateur (par Robert Kurz, 2003)
- Le spéculateur déchaîné. Taxe Tobin et nationalisme keynésien, une mixture indigeste. Pour l'abolition du salariat (par Ernst Lohoff du groupe Krisis)
- La " crise financière " est une crise du mode de production capitaliste (résumé des thèses de Norbert Trenkle du groupe Krisis)
- Crise financière : mode d'emploi (par Denis Baba)
- Pourquoi la crise s'aggrave : la croissance ne crée pas de la richesse mais de la pauvreté (par Gérard Briche)
- Le " retour de l'Etat " comme administrateur de la crise (par Norbert Trenkle 2009)
- Le dernier stade du capitalisme d'Etat (par Robert Kurz, 2008)