Parution le 25 août prochain
Robert Kurz
𝑳𝒂 𝑴𝒐𝒏𝒕𝒆́𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒄𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒍'𝒂𝒓𝒈𝒆𝒏𝒕
𝑳𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒐𝒓𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍, 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒔𝒊𝒏𝒐
𝒆𝒕 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒈𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍𝒆
Editions Crise & Critique
Traduit de l'allemand par Matthieu Galtier
Hobodiffusion / Distribution : Makassar
152 pages / ISBN : 978-2-490831-22-7
Dix ans avant l’éclatement de la crise mondiale de 2008, un observateur et théoricien caustique du nom de Robert Kurz a refroidi l’euphorie générale des années 1990, affirmant que si l’été sibérien du boom capitaliste de l’après-guerre avait déjà été de courte durée, l’ère suivante du « capitalisme de casino » des années 1990-2000 serait encore plus brève. Car le capitalisme n’est pas l'« éternel retour du même », une succession de périodes de prospérité et de crises passagères. La croissance virtuelle depuis quarante ans fondée sur la multiplication du capital fictif dans le secteur financier n’a aucune valeur réelle, elle a certes rendu possible l’explosion du crédit et un endettement généralisé des économies mondiales, mais ceux-ci ne peuvent se poursuivre indéfiniment. À l'aune de l'une des principales théories contemporaines de la crise reposant sur le concept de « borne interne du capital », l'auteur analyse aussi bien la logique du capital global que sa trajectoire historique et rend les outils de la pensée marxienne aptes à rétablir le lien logique entre la gigantesque bulle des marchés financiers, la dette croissante des États et des entreprises et la crise plus générale du capitalisme.
Présentation de l'auteur
Robert Kurz (1943-2012) est l’un des théoriciens de la « critique de la valeur-dissociation », un courant international élaborant une critique du capitalisme fondée sur une relecture novatrice de Marx, à contre-courant du marxisme traditionnel.
Parmi ses ouvrages traduits en français : L’Effondrement de la modernisation (Crise & Critique, 2021), Raison sanglante (Crise & Critique, 2021), L’industrie culturelle au XXIe siècle. De l’actualité du concept d’Adorno et Horkheimer (Crise & Critique, 2020), Le Fétiche de la lutte des classes (Crise & Critique, 2021), L’Etat n’est pas le sauveur suprême (Crise & Critique, 2022).
Table des matières
1 | Le capital réel et le capital porteur d'intérêts
2 | La dépendance historiquement croissante du capital réel vis-à-vis du crédit
3 | La révolution tertiaire
4 | Tertiarisation, capital porteur d’intérêts et crédit d’État
5 | Mondialisation et industries fantômes
6 | Désubstantialisation de l’argent et inflation structurelle
7 | De l’expansion fordiste à la révolution microélectronique
8 | Les structures globales de déficit et le bref été du capitalisme de casino
9 | Vers le choc de dévalorisation