Rencontre-débat en Bretagne autour du livre de
Alastair Hemmens,
Ne travaillez jamais.
La critique du travail en France de Charles Fourier à Guy Debord
(Crise & Critique, 2019)
avec William Loveluck
du collectif Crise & Critique qui a participé à sa traduction
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Vendredi 29 novembre 2019
à Concarneau
Librairie Albertine à 19h
Adresse 5 Rue des Écoles, 29900 Concarneau
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Samedi 30 novembre 2019
à Douarnenez
Au Local autogéré à 20h, 5-7 Rue Sebastien Velly 29100 Douarnenez
Présentation
Qu'est-ce que le travail ? Pourquoi travaillons-nous ? Depuis des temps immémoriaux, les réponses à ces questions, au sein de la gauche comme de la droite, ont été que le travail est à la fois une nécessité naturelle et, l'exploitation en moins, un bien social. On peut critiquer la manière dont il est géré, comment il est indemnisé et qui en profite le plus, mais jamais le travail lui-même, jamais le travail en tant que tel. Dans ce livre, Hemmens cherche à remettre en cause ces idées reçues. En s’appuyant sur le courant de la critique de la valeur issu de la théorie critique marxienne, l'auteur démontre que le capitalisme et sa crise finale ne peuvent être correctement compris que sous l’angle du caractère historiquement spécifique et socialement destructeur du travail. C'est dans ce contexte qu'il se livre à une analyse critique détaillée de la riche histoire des penseurs français qui, au cours des deux derniers siècles, ont contesté frontalement la forme travail : du socialiste utopique Charles Fourier (1772-1837), qui a appelé à l'abolition de la séparation entre le travail et le jeu, au gendre rétif de Marx, Paul Lafargue (1842-1911), qui a appelé au droit à la paresse (1880) ; du père du surréalisme, André Breton (1896-1966), qui réclame une « guerre contre le travail », à bien sûr, Guy Debord (1931-1994), auteur du fameux graffiti, « Ne travaillez jamais ». Ce livre sera un point de référence crucial pour les débats contemporains sur le travail et ses origines.
Alastair Hemmens est un auteur, chercheur et traducteur, qui vit à Cardiff, au pays de Galles.
Ouvrage traduit de l’anglais par Bernard Ferry, Nicolas Gilissen, Françoise Gollain, Richard Hersemeule, William Loveluck, Jeremy Verraes.