La droite, on le sait, n’a jamais eu d’idées dignes de ce nom. Quand elle veut prétendre en avoir, elle doit les piquer chez ses adversaires. Le fasciste relooké Alain de Benoist – auquel malheureusement aucun cancer ni aucun accident de la route n’a encore clos le bec – s’est spécialisé dans ces récupérations. Il continue même à faire l’éloge de la critique de la valeur dans le numéro 172 de son torchon Éléments. Evidemment, ce triste sire pense que tout le monde est aussi malhonnête ou bête que les Latouche et les Collin, les Gauchet et les Onfray qui se laissent enrôler par ce petit maître de la manipulation. Il faut cependant être de mauvaise foi pour s’imaginer que la véritable critique sociale puisse avoir la moindre chose en commun avec l’ultra-droite postmoderne.
Nous nous sommes déjà engagés publiquement à cracher à la figure de de Benoist et des gens comme lui lorsque l’occasion se présente. Mais parce qu’il récidive, nous lui rappelons maintenant ces mots de Dante Alighieri : « On voudrait répondre non avec les mots, mais avec le couteau à de telles monstruosités ».
Comité de rédaction de la revue Jaggernaut