Contre l' « intérêt général » et son monde
A propos du caractère immanent aux sociétés capitalistes de l'opposition entre l'intérêt privé et l'intérêt général, le secteur privé et le secteur public, le particulier et l'universel, etc.
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Clément Homs
Depuis bien avant les grèves de 1995, les mouvements sociaux qui sont empêchés de dépasser le traitement immanent des contradictions du système patriarcal producteur de marchandises, affirment positivement et s'identifient à l'intérêt général, à l’universel, à la politique, aux « services publics », voire même à la défense de l'Etat (que la fausse conscience non dialectique s'empressera de qualifier de « social »). L'argumentaire du mouvement social du printemps 2018, relayé par la tribune de Henri Pena-Ruiz, « C'est l'intérêt général que défendent les cheminots » (dans Libération du 9 avril 2018) ou celle de l'ancien secrétaire national de la CGT, Bernard Thibault (dans Le Monde du 5 avril 2018), « La grève des cheminots porte l'intérêt général », sont dans cette continuité. Dans sa grande nostalgie pour le capitalisme à papa du boom fordiste-keynésien, l'anti-néolibéralisme de la gauche du capital qui ne cesse de travailler à la pérennité de la dictature universelle de l'Economie et de l'Etat, ne sait rien faire d'autre que yoyoter à la remorque de Pierre Bourdieu, son mantra de « la trahison du grand service de l'intérêt général » (Christian Laval, France-Inter, 29 avril 2018).
A la différence de ce que disent certains, ce n'est pas la seule caractéristique du « cycle de lutte » citoyenniste et démocrate radical de ces deux dernières décennies. Le cycle soit-disant « programmatiste » de la lutte des classes avait déjà connu l'intériorisation de la forme du sujet moderne par la classe ouvrière mâle et sa « politisation », et ce dès la fin du XIXe siècle. Le marxisme traditionnel du vieux mouvement ouvrier, était invariablement enfermé dans l'ontologie capitaliste, non seulement parce qu'il opérait une critique du capitalisme du point de vue du travail, mais également du fait que « les rapports sociaux dominants (la propriété privée) étaient critiqués comme particularistes à partir d'une position universaliste » (Moishe Postone).
Cette opposition entre les « services publics » et le « secteur privé », entre l'intérêt général et l'intérêt privé, entre l'universel et le particulier, est aveugle au lien intrinsèque qui unit la sphère économique et la sphère politico-étatique, qui sont deux sphères fonctionnelles différenciées du même système producteur de marchandises. Chacune ne pouvant exister sans l'autre. Et cet aveuglement devant ce lien intrinsèque, et l'absence d'une théorisation des sphères différenciées dans le fonctionnement de la vie moderne, touchent autant les partisans de chacun des deux pôles. Partisans, qui de part et d'autre, à l'intérieur de la forme de vie sociale capitaliste dont les catégories sociales restent tabouisées, ont fini par agglomérer au fil des décennies, des idéologies affirmatives-apologétiques pour chacune des deux extrémités d'une même relation polaire.
Make « service public » great again ! proclame la gauche jacobine et trotskyste altercapitaliste, qui critique massivement un capitalisme identifié dangereusement à la finance, en affirmant positivement la sphère étatique-politique s'occupant de la reproduction sociale des rapports sociaux capitalistes en dehors de la sphère de l'économie d'entreprise (où coulent seulement les « eaux glacées du calcul égoïste » comme dit Marx).
« Détricotons une à une les solidarités issues de l'Etat social capitaliste issu du boom d’accumulation fordiste » !, beuglent depuis quarante ans tous les néolibéraux qui dans le procès de crise ne savent plus où donner de la tête pour sortir de l'exploitation quelques gouttes supplémentaires de profit, en affirmant un pôle du capital (secteur privé) au détriment de l'autre.
Sur un même terrain, gauche et droite anti-néolibérales d'un côté, et néolibéraux de gauche comme de droite de l'autre, ne font qu'opposer différemment et alternativement un pôle du capital (secteur privé) à un autre pôle du capital chargé de sa reproduction d'ensemble (secteur public). L'anti-néolibéralisme en lui-même, n'a jamais été ne serait-ce qu'une seconde, une forme d'anticapitalisme. Il est conjointement le visage de la gauche du capital et sa misère oppositionnelle perpétuellement défaite. De par sa conscience qui a intériorisé les conditions d’existence capitalistes et qui ne peut (ou ne veut) s’imaginer autre chose que de vivre dans les formes sociales mutilantes du travail, de la valeur, de l'argent, de la marchandise, du rapport asymétrique entre les genres, de la politique, de la nation et de l'Etat, il est, à gauche, le premier obstacle à la possibilité même d'une révolution. Le principal motif idéologique de l'anticapitalisme tronqué contemporain qui règne dans les crânes.
L'intérêt général et les « services publics », ces catégories définies par les Codes administratifs et les constitutions de tous les Etats capitalistes du monde, constituent une forme phénoménale dérivée de la fonction de garant de l’Etat dans la reproduction sociale du système producteur de marchandises. Comme le « secteur privé » ne s’intéresse pas à des marchés, des fonctions et des médiations qui ne rapportent rien, l’Etat doit jouer son rôle de capitaliste collectif en idée en les prenant en charge.
Les eaux glacées du calcul égoïste (l'intérêt privé) n'existent et ne peuvent exister fonctionnellement, qu'avec leur complément alimentaire que sont les huiles de coude bouillonnantes de l'intérêt général. Dans leurs conditions de possibilité, les unes ne peuvent pas exister sans les autres, ces eaux forment un même bain, le monde aliéné de la société capitalisée. Ce ne sont là que les deux faces d'une même médaille, le système producteur de marchandises et sa reproduction d'ensemble.
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Dans cette forme de vie où le travail abstrait et ses formes phénoménales, sont la substance universelle de l'existence pour tous et en même temps le produit collectif de tous, tout en étant répartis de manière structurellement inégalitaire, la « dépendance objective » (Marx) des individus socialisés d’une telle manière, fonde leur indépendance personnelle [1].
En endossant, au travers de ce mouvement de choses que nous représentons, différents rôles sociaux complémentaires, concurrents et toujours aussi furieusement fonctionnels, l’individu, n’a affaire qu’à sa lubie privée et ne porte pour couronne, que celle de « la liberté de l’homme comme monade isolée et refermée sur elle-même » [2]. L’individu moderne agit dans cette sphère économique de l'entreprise « en homme privé, considère les autres comme des moyens, se ravale lui-même au rang de moyen et devient le jouet de puissances étrangères » (Marx [3]). Surgit du ventre d’une telle « socialisation sans société » (R. Kurz), « un monde d’individus atomisés et disposés à l’hostilité des uns envers les autres » [4]. Cette sphère économique, « sphère de l’égoïsme, de la bellum omnium contra omnes », « n’est plus l’essence de la communauté dit Marx, mais l’essence de la différence » [6]. « Dans l'argent, […] la communauté est à la fois pure abstraction, pure chose extérieure et contingente pour l'individu singulier et en même temps pur moyen de sa satisfaction en tant qu'il est individu singulier isolé » [7]. Il n’y a place pour aucun agir commun ni pour une logique collective ou émotive. « Le seul lien qui les rassemble est la nécessité naturelle, le besoin et l’intérêt privé, la conservation de leur propriété et de leur personne égoïste » [8].
Le moment politico-juridique des rapports sociaux modernes et la sphère politico-étatique s’enfantent dans une telle forme de synthèse sociale en se cristallisant comme nouvelles modalités de l’occupation de la vie par la marchandise, du fait que cette socialisation asociale à travers le travail abstrait ne prévoit pas de relations sociales directes et génère un dysfonctionnement structurel pour ce qui est de la reproduction de la forme de vie sociale en tant que totalité concrète. De manière encore limitée au XVIIIe siècle et en s’imposant définitivement au XIXe siècle, le politique émerge radicalement et historiquement en une forme prise temporairement par les contradictions de la synthèse sociale capitaliste au niveau de la totalité. La socialisation moderne en fracturant l'ancienne forme de la synthèse sociale féodo-agraire totalisée par le rapport ecclesia médiéval (selon le mot du théoricien médiéviste Alain Guerreau), voit durant la phase de transition vers la forme de vie sociale capitaliste, se désencastrer le politique en tant que tel (Reinhart Koselleck, Le règne de la critique). Autrement dit, le politique mais aussi le moment juridique des rapports sociaux modernes, comme vides qui appellent à être comblés, cette société capitaliste les suinte par tous ses pores.
Il n’y a point là d’essence transhistorique du politique, d’animal politique, d’affects spinozistes, d’hypostase de la « souveraineté », éternelles fadaises rétroprojetées en feed-back sur les formes sociales prémodernes, qui pourraient expliquer la genèse radicale du politique dans notre monde moderne. C’est la « socialisation asociale » (R. Kurz) capitaliste qui le génère de manière logique comme l’envers même de celle-ci, depuis le terrain de sa propre existence, partiellement depuis les XVIIe et XVIIIe siècles, et à jet continu pour en mettre partout sur les murs à partir du XIXe siècle. La philosophie politique bourgeoise n’aura cessé de naturaliser et de transhistoriciser, sous le masculin « le politique », cette dimension logiquement et historiquement inséparable des rapports sociaux capitalistes.
Cette situation qui constitue « le politique » à la fois comme le manque et le contenu qui cherchera à le combler, transmue immédiatement la forme de vie sociale capitaliste en une vie politique, en ce sens où une façon de pouvoir assouvir ce besoin de politique qui la dévore continuellement, sera la constitution de ses compléments alimentaires directs en une sphère séparée. Brandissant déjà leurs lances et leurs boucliers, surgissent ici de la cuisse des formes sociales basales du capitalisme, l’hydre à double tête de la politique et de la juridiction.
Loin de s’opposer, le et la politique peuvent être saisis, dans leur relation d’auto-présupposition complémentaire, comme catégoriellement liés. Ils constituent ainsi une des dichotomies dialectiques fondamentales de la modernité. Le politique comme manque, précède la politique, et celle-ci, en mettant en forme les rapports sociaux, institue le contenu politique qui tente de le combler (la politique, ré-forme les rapports sociaux, les remet en forme de manière adéquate à la dynamique immanente au capitalisme).
La formation sociale moderne sécrète ainsi continûment, sous la forme d’un extérieur immanent réagissant à un besoin fonctionnel qui autrement la dévore, une sphère politico-juridique au sein de laquelle vient se cristalliser l'Etat moderne comme capitaliste collectif en idée, pour ainsi devenir le « pôle opposé de manière structurelle à l’immanence du système » (Robert Kurz, La fin de la politique). Nous avons là le deuxième contenu de la genèse historique de l’État qui, sous la forme d’un subsystème fonctionnel, permettra d’établir des relations directes, de prendre en compte l’universel et de s’occuper des conditions globales de la reproduction microphysique de la forme de vie sociale capitaliste.
La sphère politique-juridique moderne y opère principalement grâce à différents types de médiation, une mise en forme des rapports sociaux déjà eux-mêmes corsetés par la contrainte muette du travail abstrait, et ce afin d’installer et « tester » les formes et catégories sociales du processus constituant et reproduisant, plus en avant, le capital-fétiche et sa dynamique immanente. C’est plus largement une sphère qui s'occupe des ajustements à l'intérieur d’une machine, d'un système accepté comme tel. Mais ce subsystème ne recoupe pas forcément, en son niveau le plus général, sa particularisation sous la forme-État.
A l’inverse de ce que veut encore croire une gauche altercapitaliste affirmant un « retour au politique » enfermé dans les catégories de l'ontologie capitaliste, la politique ne s’oppose en rien à l’économique, et inversement. La « politique » et « l’économie » ne sont que des sphères d’une même totalité sociale, des subsystèmes complémentaires, hostiles et interpénétrés. Cette opposition entre, d’un côté l’universel abstrait et l’intérêt général (la politique et l’État) et de l’autre, le « particulier médié » et l’intérêt privé (l’économique), n’est pas une opposition entre des idéaux qui renvoient au-delà du capitalisme comme on voudrait nous le faire croire (notamment dans la gauche et l'extrême-gauche altercapitalistes).
Bien au contraire, en tant qu’opposition note Moishe Postone, « elle est un trait de cette société et s’enracine dans le mode même de constitution sociale médiatisée par le travail » (Temps, travail et domination sociale, Mille et une nuits, 2009, p. 107). C’est notamment à partir du XVIIIe siècle que l’on voit surgir progressivement ce trait distinctif de la forme de vie sociale capitaliste que représente le dédoublement différencié et hostile, en une sphère économique et une sphère politico-juridique, que certains, comme Karl Polanyi, saisiront de manière maladroite comme un « désencastrement ».
La sphère étatico-polique qui s'enfante à l'intérieur de chaque société capitaliste, s'occupe comme dit Marx, des « faux frais » de la production de la richesse abstraite capitaliste (la valeur) qui devinrent, à la suite du développement des forces productives, toujours plus lourds. L’État incarne alors plus largement l’instance générale qui constitue le cadre externe de la valorisation du capital, en mettant à disposition en tant que conditions générales indispensables au fonctionnement et à la reproduction de la société capitaliste, les ressources qui constitueront la plate-forme de tout procès individuel de valorisation sur le territoire de l’État en question.
On retrouve là les infrastructures nécessaires à l’accumulation du capital (transport de manière générale, logistique portuaire et aéroportuaire, électrification, communication, viabilisation des zones de production et consommation des marchandises, etc.), mais aussi le rôle de l’État comme garant de la reproduction des individus en tant que marchandises, à travers les « services publics », l’invention du secteur du « social », de la sécurité sociale, du système de santé et d’un système public d’exo-éducation d'élevage de la main d'œuvre à exploiter et des autres formes de travail nécessaire à la production de survaleur relative comme à la distribution/vente des marchandises. Sans parler des moyens de répression nécessaire, etc.
Clément Homs
Notes :
[1] La forme de vie capitalise se caractérise par le fait que l’« indépendance personnelle [est] fondée sur une dépendance objective : c'est la deuxième grande forme dans laquelle se constitue pour la première fois un système de métabolisme social universel, de relations universelles, de besoins multiples et de capacités universelles », in Karl Marx, Manuscrits de 1857-1858 dits « Grundrisse », éditions sociales, 2011, p. 115.
[2] Karl Marx, Sur la question juive, traduit de l’allemand par Jean-François Poirier, La fabrique, 2006, p. 56 : « Aucun des droits dits de l’homme ne va au-delà de l’homme égoïste, de l’homme tel qu’il est comme membre de la société civile, c’est-à-dire comme individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé et son bon plaisir, et séparé de la chose publique » (p. 57).
[3] Ibid., p. 42.
[4] Marx écrit dans L'Idéologie allemande : « Les individus ne constituent une classe que pour autant qu'ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils s'affrontent en ennemis dans la concurrence ». Dans le Livre I de la quatrième édition du Capital, Marx décrit dans la sphère de circulation, notamment sur le marché du travail où se rencontrent l'ensemble des possesseurs de marchandise, et notamment les possesseurs de monnaie et les possesseurs de la marchandise singulière qu'est la force de travail, un monde social où le capitaliste comme le travailleur, « ne dispose que de son bien. Bentham ! Car chacun d'eux ne se préoccupe que de lui-même. La seule puissance qui les réunisse et les mette en rapport est celle de leur égoïsme, de leur avantage personnel, de leurs intérêts privés » (Le Capital, Livre I, Editions sociales, 2016, p. 172 ; PUF, 1983, p. 199)
[5] Marx, Sur la question juive, ibid., p. 44.
[6] Karl Marx, Sur la question juive, op. cit., p. 44. Marx est victime ici des croyances de son époque vis-à-vis des « communautés » passées, qu'il idéalise comme communisme primitif.
[7] Karl Marx, Grundrisse. p. 186.
[8] Karl Marx, Sur la question juive, Ibid., p. 58.
[9] A l'inverse de ce que pense le marxisme traditionnel, qui ne voit dans l'intérêt général que le mensonge dans lequel se représente l'intérêt privé de la classe bourgeoise pour mieux gouverner, Marx, comme l'a montré Stéphanie Roza déjà pour le jeune Marx, a un rapport complexe à la notion d'intérêt général. Dans le Livre III du Capital, on trouve un passage important où Marx, au lieu de prendre l'un pour le masque de l'autre, oppose nettement l'intérêt privé et l'intérêt général au sein d'une société capitaliste : « le fait, pour la culture des divers produits du sol, de dépendre des fluctuations des prix du marché, qui entraînent un perpétuel changement de ces cultures, l'esprit même de la production capitaliste, axé sur le profit le plus immédiat, sont en contradiction avec l'agriculture, qui doit mener sa production en tenant compte de l'ensemble des conditions d'existence permanentes des générations humaines qui se succèdent. Un exemple frappant de ce fait est fourni par les forêts : il arrive qu'elles soient administrées à peu près dans l'intérêt général seulement lorsqu'elles ne sont pas propriété privée, mais prises en charge par l'Etat » (Le Capital, Livre III, ES, 1976, p. 825). Dans le Livre I, à la fin de la deuxième section, et alors que Marx critique la rétroprojection de l'utilitarisme de Bentham (p. 683), il montre p.198, combien la pensée de Bentham reflète au sein des rapports sociaux capitalistes, une réalité objective. Suit un passage curieux, à moitié ironique et à moitié positif : « Et c'est justement parce qu'ainsi chacun s'occupe de ses propres affaires, et personne des affaires d'autrui, que tous [et cette situation décrite par Bentham est reconnue comme objective seulement au sein de l'homme moderne et de son monde], sous l'effet d'une harmonie préétablie des choses ou sous les auspices d'une providence futée à l'extrême [ici, Marx reprend ironiquement le discours de Smith, Bentham, etc. qui se contente de ce qui « se reprodui[t] d’une façon immédiatement spontanée », à savoir les « idées reçues et formes de pensée » (Marx, Livre I, 1983, p. 607)], accomplissent seulement l'oeuvre de leur avantage réciproque, de l'utilité commune, et de l'intérêt de tous ». Alors que le problème de la dérivation de l'intérêt général depuis la socialisation capitaliste travaille Marx depuis 1843 dans l'Introduction à la critique de la philosophie du droit de Hegel, c'est un des rares passages du Livre I du Capital, où il est abordé, mais de manière encore tronquée.
La politique n'est pas la solution. Pour une théorie critique de l'Etat et de la politique dans la société capitaliste, par Clément Homs
« La politique et l'économie. Les deux faces d'une même pièce », par Clément Homs (dans J. Baschet, L. de Mattis, C. Homs et O. Scalzone, Misère de la politique, éditions Divergences, 2017.
Critique de la nation, de l'Etat, du droit, de la politique et de la démocratie, par Robert Kurz
La fin de la politique, par Robert Kurz
Intérêt général, intérêt de classe, intérêt humain chez le jeune Marx, par Stéphanie Roza
La politique n'est pas la solution, par Anselm Jappe
Politique de crise, par le Comité érotique révolutionnaire
Pour en finir avec le concept de peuple, par Paul Braun
Critique radicale du concept, formulé par Frédéric Lordon, d' "Etat général", par Benoit Bohy-Bunel
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