Parution de
Théorie critique de la crise - Vol. 4
Altérophobie, surperfluité et abstraction : une société de dominations
(Revue Illusio n°16-17, 2017, éditions Bord de l'eau)
Ce numéro fait une belle part à de nombreux auteurs se réclamant de l'approche de la critique de la valeur et de la critique de la valeur-dissociation. Notamment :
- Moishe Postone, « Le sionisme, l’antisémitisme et la gauche »
- Roswitha Scholz, « Déchets entre les déchets : les Roms et "nous" »
- Thomasz Konicz, « Plongée dans la guerre civile mondiale », Suivi de « Secteur d’activité : la barbarie. L’État islamique comme multinationale de la terreur »
- Moishe Postone « La critique, l’État et l’économie »
- Ernst Lohoff, « Autodestruction programmée. À propos du lien interne entre la critique de la forme-valeur et la théorie des crises dans la critique marxienne de l’économie politique »
- Clément Homs, « La roue à hamster. Esquisse pour une histoire de la dynamique et de la trajectoire du capital au XXe siècle »
- Comité érotique révolutionnaire, « Vivre, ou rien. Il faut pousser ce qui tombe »
Présentation du numéro :
Avec ce quatrième volume de notre projet consacré à la théorie critique de la crise, Illusio achève ainsi ce travail entamé depuis six ans et qui aura contribué à explorer la crise profonde que nous traversons dans la multiplicité de ses dimensions. Initialement envisagé en un seul volume, ce projet aura finalement débouché sur quatre volumes qui, sans épuiser les interprétations possibles des multiples formes de la crise contemporaine, nous permettent, malgré tout, de tenter de résister et de lutter modestement contre les diverses formes de violence et de barbarie contemporaines qui ne cessent d’obscurcir notre horizon.
Aussi, et peut-être davantage que les précédents, ce volume est en prise avec l’actualité crépusculaire qui s’incarne violemment dans le sort réservé à la masse toujours plus importante des vies indésirables, superflues que le capitalisme génère. Qu’ils soient Roms, exilés (de force), « réfugiés », chômeurs, précaires, etc., la liste des dominés et des exclus ne cesse de s’allonger à mesure que s’impose un monde qui ne cesse de mutiler la vie, les corps, les existences…